Plusieurs décisions, prises sans concertation à l’échelon national, entraînent une réduction drastique du financement public des Missions Locales couplée à l’augmentation du nombre de jeunes qui sollicitent leur accompagnement.
Si le phénomène se répercute au niveau des Régions, Départements, communes…, les Missions Locales ne seront plus en mesure d’assurer leur mission de façon personnalisée et de nombreux jeunes resteront sans accompagnement, dans un contexte économique, social et budgétaire extrêmement difficile.
Pourquoi c’est grave ?
- Parce que personne d’autre que les Missions Locales n’assure ce soutien concret et personnalisé aux jeunes de 16 à 25 ans* pour leur permettre d’accéder à l’emploi, la formation, l’orientation, la mobilité, le logement, la santé, l’accès à la citoyenneté, l’accès à la culture, au sport et aux loisirs. . *jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap.
- Parce que l’insertion des jeunes est d’abord un investissement pour l’avenir, les jeunes et les territoires.
Agissons maintenant.
#Alerte16-25 : appel à la solidarité territoriale avec les jeunes
En ce début d’année, les élus et responsables nationaux et territoriaux finalisent leurs budgets. C’est le moment de sécuriser le financement pour l’insertion sociale et professionnelle, la formation et l’accompagnement des jeunes :
- Partagez et relayez massivement la campagne sur les réseaux sociaux,
- Sensibilisez vos élus à votre échelle.
3 mesures entrées en vigueur au détriment des jeunes :
- Plafonnement restrictif du CEJ (Contrat d’Engagement Jeune) à 200 000 jeunes par an – en 2022, il était un dispositif à droit ouvert et les Missions Locales en accompagnaient déjà 210 000.
- Réduction du budget alloué au PACEA de 100 à 47 millions d’euros (Parcours Contractualisé d’Accompagnement vers l’Emploi et l’Autonomie) – il était défini initialement dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté 2018-2023.
- Exclusion des dispositifs CEJ ou PACEA des jeunes sous statut scolaire, étudiant ou ressortissant étranger – à partir du 1er janvier 2025.
En parallèle, le public pouvant solliciter les Missions Locales inclut désormais les jeunes issus de lycées professionnels ou de l’Aide sociale à l’enfance, afin d’éviter les sorties sans qualification et de sécuriser au mieux les transitions des parcours des jeunes les plus vulnérables.
Ce que l’UNML demande :
- Maintien des financements nationaux et territoriaux pour assurer un accompagnement de proximité pour la formation, contre la précarité ou le décrochage scolaire des jeunes.
- Accès équitable aux dispositifs partout en France, tout particulièrement pour les jeunes les plus vulnérables non couverts par le service public de l’emploi.
- Dialogue entre État et territoires afin que le local n’ait pas à pallier un désengagement enclenché sans concertation, à un moment de crise où les jeunes ont besoin de soutien.
Sécurisons les budgets pour l’insertion des jeunes dans les territoires. Utilisez le kit de mobilisation :
- Films
- Affiches
- Bannières et vignettes
- Stickers
- Le calendrier éditorial de l’UNML
Merci d’avance pour votre engagement.
À propos du réseau des Missions Locales
L’Union nationale des Missions Locales (UNML) assure l’animation du réseau des Missions Locales et leur représentation auprès des acteurs publics, économiques et sociaux. Elle assure également la fonction de syndicat d’employeurs de la branche professionnelle des Missions Locales qui regroupe plus de 15 000 salariés.
Le réseau national des Missions Locales se compose de 440 structures, présidées par les élus locaux et compte 6 800 lieux d’accueil sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin. Les Missions Locales accompagnent chaque année plus de 1,1 million de jeunes dans leur parcours d’insertion.