Publié le 03/02/2025

Organisée par la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté (DIPLP) et la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), l’événement a réuni 400 participants : professionnel·le·s de l’insertion des jeunes, acteurs du milieu associatif, représentants du monde économique et jeunes accompagnés dans le cadre du CEJ Jeunes en rupture.

Un rendez-vous auquel était associé le réseau des Missions Locales, représenté par ses professionnels et les jeunes accompagnés.

Ouverture et présentation des éléments de contexte autour du CEJ – Jeunes en rupture (CEJ JR)

Cette journée s’est ouverte avec les discours d’Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, et de Fabrice Masi, délégué général par intérim de la DGEFP. L’occasion de dresser le bilan du CEJ-JR : nombre de jeunes bénéficiaires, axes de progression et objectifs de cette journée.

Dans une perspective de présentation des éléments de contexte, Nelly Guise, de l’Agence Nouvelle des Solidarités Actives, et Margaux Schwindt, de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, ont ensuite présenté la recherche-action sur le CEJ-JR.

Un webinaire de restitution de la recherche-action menée par la FAS-ANSA sera prochainement proposé aux acteurs.

Cette présentation a été suivie de celle du rapport sur la pauvreté et les conditions de vie des jeunes en milieu rural par Hélène Furnon-Petrescu, inspectrice générale à l’IGAS.

Martin David Brochen, vice-président de l’Union, a finalement conclu ce temps de présentation. Au cours de son intervention, il a notamment rappelé la nécessité de s’appuyer sur les coopérations préexistantes pour la mise en Å“uvre du dispositif et d’y allouer les moyens nécessaires afin d’assurer la réussite et l’insertion des jeunes bénéficiaires.

Une série d’ateliers pour imaginer le futur du dispositif

Des ateliers autour des principaux axes du dispositif (repérage, aller-vers, accès au logement, mobilité, retours des jeunes bénéficiaires…) ont ensuite été proposés aux participants afin de définir des axes d’évolution.

Dans le cadre de ces ateliers, l’Union a été invitée à coconstruire, avec la DIPLP et la DGEFP, celui portant sur la mobilisation des entreprises pour favoriser l’accès à l’emploi des jeunes. Intitulé « Mobiliser les entreprises », il a réuni 90 participants.

Cet atelier a notamment permis la présentation de différentes actions portées par des entreprises et des acteurs associatifs, à l’image du projet « Accélérateur d’INCIPIT » porté par la Mission Locale des Portes de la Brie.

Les participants ont également pu découvrir le parcours d’Azam, jeune co-accompagné par la Mission Locale de Mantes-la-Jolie et par le réseau d’entreprises 100 Chances 100 Emplois, représenté par son délégué général, Philippe Moracchini, qui a présenté les préconisations de l’atelier lors de la restitution.

Le parcours d’Azam, 20 ans, anciennement accompagné par la Mission Locale de Mantes-la-Jolie et le réseau d’entreprises 100 Chances 100 Emplois

Je viens de Mantes-la-Jolie et je suis en BTS électrotechnique en alternance chez SNCF Réseau. Avant d’obtenir cette alternance, j’étais à un moment de ma vie où je cherchais à me réorienter. Je faisais des recherches et envoyais des candidatures sans succès. Mon dernier espoir a été de me rendre à la Mission Locale. Là, j’ai pu échanger avec un conseiller sur mon parcours. Il m’a proposé de m’orienter vers le réseau 100 Chances 100 Emplois, un dispositif dans lequel on suit une formation pendant une semaine.

Avant cette formation, j’avais beaucoup de difficultés à m’exprimer, notamment dans le cadre professionnel. À l’issue de cette semaine, j’étais déjà beaucoup plus à l’aise. Elle m’a aussi permis de faire un point sur mes compétences en mathématiques, en physique et en électronique, pour voir si j’avais besoin d’une formation particulière. Deux semaines plus tard, j’ai présenté mon parcours devant des recruteurs et j’ai pu signer un contrat d’alternance avec SNCF Réseau.

Après mon alternance, j’hésite encore entre signer directement un contrat ou poursuivre mes études en alternance. En tout cas, pour l’instant, je suis très heureux.

Temps de restitution en clôture de journée

L’après-midi a été dédié à la présentation des préconisations définies par les participants au cours des ateliers.

Cette Rencontre nationale s’est achevée par un temps de conclusion proposé par Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté.

Sujet de la dénomination du dispositif, nécessité de penser les politiques publiques en lien avec le milieu rural, cartographie des initiatives à réaliser, question du nombre d’heures… Autant d’apports qui viendront nourrir les réflexions autour des évolutions du dispositif et qui seront prochainement partagés par la DIPLP.

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