Un message de confiance
Le Premier ministre a ouvert la réunion en rappelant son attachement et toute la confiance qu’il porte dans le réseau des Missions Locales pour répondre aux besoins des jeunes dans un contexte économique et social difficile.
Il a ainsi loué la qualité du travail mené par les Missions Locales auprès des jeunes, mobilisant les élus ainsi que l’ensemble des acteurs locaux, et jouant le rôle de catalyseur des partenariats au plus près des territoires pour l’insertion des jeunes.
C’est pour toutes ces raisons que le gouvernement a positionné le réseau au cœur du Plan #1jeune1solution. En corollaire d’un soutien budgétaire sans précédent, il a également rappelé que les attentes du gouvernement vis-à-vis du réseau sont très fortes.
Il s’agit de réussir la mobilisation collective de l’ensemble des acteurs, à tous les échelons. Il a partagé sa vision d’un partenariat pérenne, fondé sur une confiance réciproque et une convergence d’intérêts durable, entre l’Etat et le réseau des Missions Locales. Le Premier ministre attend notamment des Missions Locales qu’elles amplifient leurs actions d’ « aller vers » pour qu’aucun jeune ne se retrouve sans solution. Il est également revenu sur l’importance cruciale d’informer et d’orienter les jeunes vers les nombreuses possibilités de se former à des métiers d’avenir en cohérence avec les besoins de recrutement des entreprises.
Fluidifier le fonctionnement de l’obligation de formation
Les échanges ont permis d’aborder d’autres questions d’importance pour les Missions Locales. Constatant collectivement que le lancement de l’obligation de formation avait été largement ralenti et occulté par la crise sanitaire, les participants à l’échange ont convenu de la nécessité d’en tirer rapidement les enseignements et formulé des propositions pour en fluidifier le fonctionnement afin que les jeunes « décrochés » de l’enseignement secondaire soient accompagnés le plus rapidement possible.
Dans le même esprit, il a été évoqué l’urgence d’un rapprochement entre les Missions Locales et les acteurs de l’enseignement supérieur pour repérer et remobiliser les jeunes « décrochés » dans des parcours d’accompagnement.
Anticiper et réussir les transitions dans les parcours des jeunes
Plus largement, Stéphane Valli a rappelé la volonté du réseau des Missions Locales de jouer pleinement son rôle d’ensemblier des politiques jeunesse dans les territoires. Il s’agit de renforcer les partenariats avec les acteurs publics comme associatifs intervenant auprès des jeunes pour anticiper et réussir les transitions dans leurs parcours : Aide sociale à l’enfance, Jeunes sous-main de justice, Mineurs non accompagnés, Jeunes en situation de handicap…
Cet échange a également permis de discuter de la situation de fragilité de certains territoires ruraux et des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.
Révision des critères d’âges des jeunes du mandat de service public des Missions Locales
Il a également été évoqué l’hypothèse de l’élargissement des critères d’âge d’éligibilité des jeunes du mandat de service public des Missions Locales (16 à 25 ans actuellement) pour l’adapter aux réalités sociologiques.
Le Premier ministre a également encouragé le réseau des Missions Locales à continuer à partager régulièrement son analyse de la situation des jeunes et ses propositions auprès de l’ensemble des ministères concernés.
Photo, de gauche à droite : Sandrine Aboubadra-Pauly, déléguée générale de l’UNML, Jean Castex, Premier ministre, Stéphane Valli, président de l’UNML et Christine Le Cloarec, vice-présidente de l’UNML.