Publié le 07/02/2023

Une amélioration globale de l’insertion professionnelle des jeunes accompagnés en Mission Locale disposant de la Garantie Jeunes

L’étude compare dans un premier temps la situation des jeunes de Mission Locale lors de la première année de mise en œuvre de la GJ avec leur situation au cours de la deuxième année. Il en résulte une amélioration de leur situation professionnelle, qu’ils soient ou non bénéficiaires du dispositif. Le taux d’emploi de l’ensemble des jeunes inscrits dans une Mission Locale ayant mis en place la GJ est de 48,6% contre 47,4% si elle ne disposait pas de la Garantie Jeunes avec une augmentation d’heures travaillées par trimestre d’environ 3 heures.

Des effets positifs sur l’employabilité des jeunes bénéficiaires de la Garantie Jeunes

Bien que les effets au cours de la première année ne soient pas significatifs (le dispositif dure 12 mois minimum), la deuxième année montre un taux d’emploi supérieur d’environ 21 points de plus que s’ils n’étaient pas entrés dans le dispositif, soit, 54,2%. Le nombre d’heures travaillées augmente également avec en moyenne 45,6h de plus que s’ils n’avaient pas bénéficié de l’accompagnement.

Ces effets positifs ne se retrouvent pas cependant sur tous les contrats. L’étude démontre que la part de jeunes occupants un CDI après leur passage en Garantie Jeunes est équivalente à celle qu’ils auraient eu sans le dispositif. L’augmentation du taux d’emploi a surtout affecté les contrats à durée limitée (CDD ou contrat d’intérim) avec respectivement 24,4% et 13,9% de taux d’emploi, soit 7,7 et 7,3 points de plus.

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